SAISON 10 - EPISODE 17
DISPARITIONS
'' Vanished ''
diffusion originale : 11/05/2002 - #286 (#58)
Page 2

Scene 5 : Melrose Place, appartement de Billy & Alison

Au même moment, Charly met des vêtements dans un sac à dos et quitte l'appartement de ses parents adoptifs sans laisser aucune adresse, Charly s'enfuit.

Scene 6 : Melrose Place, appart ' de James & Monica

La nuit tombe lentement sur Los Angeles. James et Monica passent leur nuit de noces à ne faire que l'amour. Monica est en chemisier en dentelles très sexy. Le salon est uniquement éclairé de bougies.


MONICA : - Alors, t'es heureux de m'avoir épousé Mr Wenworth ?
JAMES : - Tu n'imagines pas à quel point ! (en pensée) Pourquoi ne pas profiter de l'instant et te payer une nuit torride gratuite James ? Tu as le temps de lui annoncer la nouvelle plus tard ! Regarde ce corps de diablesse qui ne demande que toi !
MONICA : - J'ai envie de toi, James ! Fais-moi l'amour ! Maintenant !!!
James déchire le chemisier de la jeune femme, qui commence à pousser des petits cris.
JAMES : - Je vais te faire passer la nuit la plus torride de ta vie, tu t'en souviendras comme le moment de jouissance la plus extrême.
Monica déboutonne la chemise de James, désserre la ceinture de son pantalon, se baisse à genoux. On voit alors le visage de James en extase.
JAMES : - Oh j'adore quand tu me fais ça ! Continue...
James et Monica font l'amour d'une manière torride, puissante et volcanique.
Dans la cour de la résidence, Lucas entends des cris de femme provenant de l'appartement de James.
LUCAS : - Oh non James, tu ne vas tout de même pas...
Craignant que James fasse du mal à Monica, Lucas se précipite dans l'appartement de James, il défonse la porte
LUCAS : - James, ne fais pas ça non !
Lucas ne sait plus quoi dire lorsqu'il retrouve James et Monica en train de faire l'amour sur le sofa de l'appartement.
LUCAS : - (ne sachant plus où se mettre) Oh mon Dieu !
JAMES : - (tentant de mettre un coussin sur son appareil) Mais enfin Lucas, t'as perdu la tête ou quoi ?
Monica se couvre avec le jeans de James.
LUCAS : - Je suis confus... Je ne savais pas que...enfin que...que...
JAMES : - (tentant de l'aider à trouver ses mots) Que je baisais ?
LUCAS : - Je suis affreusement désolé, j'entendais crier, j'avais peur que...
MONICA : - (se moquant de lui) Peur de quoi ? Que James me frappe ? Ou pire : qu'il me tue ?
Lucas baisse les yeux.
JAMES : - (à Monica) Attends moi là chérie, j'ai quelques mots à dire à Lucas. Va dans la chambre, profites-en pour mettre ce petit déshabillé sexy en cuir que j'aime tant !
MONICA : - Dépêches-toi alors, je ne vais pas pouvoir attendre très longtemps !
James emmène Lucas en bas de la résidence.
JAMES : - (furieux) Mais t'es malade ou quoi ??? Tu veux tout faire rater ?
LUCAS : - Je te demande d'accepter toutes mes excuses, James. Je ne pensais pas vous trouver en train de faire l'amour, j'entendais Monica crier je pensais que...
JAMES : - Oui, on a bien compris. Tu as la mémoire aussi courte ? Tu as déjà oublié ce qu'est un orgasme de femme ? Et tu me prends pour qui ? Tu crois que je suis du genre à frapper une femme ?
LUCAS : - Mais enfin, je ne te suis plus là... Je croyais que tu allais lui annoncer qu'elle était tombée dans le piège et qu'en signant le contrat de mariage, elle avait renoncé à ses parts de JWG à ton profit ! Tu as changé d'avis ?
JAMES : - Absolument pas ! J'ai simplement décidé de passer une nuit de noces torride, pour au moins avoir un souvenir de ce mariage grotesque ! J'ai pas le droit de prendre mon pied, non ?
LUCAS : - Je suis vraiment confus. Je n'aurais pas dû, je regrette...
JAMES : - A cause de toi, elle va surement se douter de quelque chose ! Fais attention à toi, elle risque de te cuisiner. Si tu lâches le morceau, Lucas, je te jure que je ferai en sorte que les seuls clients que tu puisses avoir seront des chimpanzés à qui on a volé leurs bananes ! Je me suis bien fait comprendre ?
LUCAS : - Tu n'as pas besoin de me menacer, je n'ai pas l'intention de dire quoi que ce soit à ta femme !
JAMES : - Tant mieux, parce que je me réserve ce privilège.
LUCAS : - Mais qu'attends-tu pour lui dire ?
JAMES : - J'attends le meilleur moment, je veux savourer cet instant avec délectation, et voir la tête qu'elle fera lorsque je lui annoncerais l'annulation de notre mariage. Mais comme je prends mon pied au lit avec elle, je préfère profiter de ces instants d'extase !
LUCAS : - Tu joues avec ses sentiments !
JAMES : - Et alors ?
LUCAS : - Tu joues à un jeu dangereux avec elle, et j'ai bien peur que ça se retourne contre toi tôt ou tard...
James fixe Lucas avec un regard de mépris.
JAMES : - Tu ne sais pas de quoi tu parles ! Tu ferais mieux de te trouver une femme et de vider le baigneur au lieu de te mêler de la vie de couple des autres. Ca te remettrait peut-être les idées en place !
James remonte alors à son appartement à moitié nu.
LUCAS : - Pauv' type !

Scene 7 : Melrose Place, appartement de Billy & Alison

Alison rentre chez elle après avoir passé une bonne partie de la soirée à plancher sur un dossier très important. Billy l'attends dans la cuisine, préparant à dîner.

BILLY : - Eh ben, tu rentres tard ce soir ! Comment ça s'est passé ?
ALISON : - Ennuyant ! J'ai d'abord dû assister à un meeting sur les produits Arvis, puis on m'a inffligé un dîner avec ce cher Mr Arvis, qui je dois dire n'a plus vraiment toute sa tête. 91 ans, ça s'invente pas ! En tout cas, je suis contente t'as eu mon message !
BILLY : - Quel message ?
ALISON : - T'as pas eu mon message ?
BILLY : - Oh mon Dieu ! Où est Charly ???
ALISON : - Comment ça "où est Charly" ?! Il est bien avec toi !!!
BILLY : - Mais non ! Tu m'as dit que tu m'emmenais avec toi !
ALISON : - Mais je t'ai laissé un message pour te dire que je ne pouvais pas !
Billy découvre que le répondeur a rendu l'âme.
Alison, totalement paniqué, entre dans la chambre de Charly.
ALISON : - (l'appelant en le cherchant) Charly !!! Charly !!!
Elle fouille la chambre et découvre qu'il manque des vêtements. Elle revient vers Billy, qui est au téléphone, demandant à ses amis s'ils ont vu Charly.
ALISON : - Billy, c'est terrible ! Charly a prit son sac à dos et quelques vêtements.
BILLY : - Mais enfin, c'est pas croyable ! Tu penses qu'il a fait une fugue ???
ALISON : - Je t'avais pourtant prévenu que je finirais plus tard !!!
BILLY : - Arrêtes de m'accuser, Alison, on ferait mieux de le rechercher, il n'est peut-être pas très loin !
ALISON : - Oh mon Dieu, ils vont nous le retirer ! On va nous retirer Charly ! Oh non Billy !!! Pas ça !!!
BILLY : - Chhh...t'en fais pas, on va le retrouver, il n'est peut-être pas bien loin... Je vais prendre la voiture et voir s'il est dans le quartier. Toi, pendant ce temps, tu restes ici au cas où il rentre ou que quelqu'un appelle.
Tout à coup, la porte d'entrée s'ouvre. Alison se jette sur la porte, folle de joie.
ALISON : - Charly !!!
Une tête passe à travers la porte, ce n'est pas Charly. C'est Samantha.
ALISON : - (déçue) Samatha...c'est toi !
SAMANTHA : - Caches ta joie. Qu'est-ce qui se passe ?
BILLY : - Charly a disparu.
SAMANTHA : - Comment ça disparu ? Vous voulez dire qu'il a fugué ?
BILLY : - On en a bien peur.
Billy prend ses clés de voiture.
BILLY : - Bon j'y vais.
ALISON : - Je viens avec toi. Sam, tu peux rester ici ? Charly pourrait revenir ou appeler. Si c'est le cas, appelles-moi sur mon portable, d'accord ?
SAMANTHA : - Pas de problème, comptez sur moi !
ALISON : - Mon Dieu, faites qu'il aille bien...
Billy et Alison sortent, et partent à la recherche du petit Charly.

Scene 8 : sur Fairfax

Le matin, Alison et Billy sont toujours sans nouvelles de Charly. Dans la rue, ils distribuent sa photo aux passants, en vain. Personne ne semble avoir vu le jeune fugueur.

ALISON : - S'il vous plait ? Vous n'auriez pas vu ce petit garçon traîner par ici, par hasard ?
PASSANTE : - Non je regrette, ça ne me dit rien. Je suis désolée.
ALISON : - Merci quand même.
De l'autre côté de la rue, Billy parle avec un commerçant.
BILLY : - Il mesure dans les 1 m 32, il est blond, les yeux bleus-verts, il portait surement un sac à dos bleu et rouge, et une veste bleue également...
COMMERCANT : - Ah non ! Non non... Attendez, quoique... (il réfléchit lentement) Non rien ! Non, je ne l'ai pas vu. Et puis vous savez, j'en vois défiler des gosses dans mon magasin toute une journée ! Je suis vendeur de confiseries, m'sieur !
BILLY : - C'est bien pour ça que je viens vous voir, il aurait pu avoir faim...
COMMERCANT : - Mais non, cette photo ne me dit rien ! Navré.
BILLY : - C'est pas vrai !!!
Billy traverse alors la rue pour rejoindre Alison.
ALISON : - Alors ? Tu as eu quelque chose ?
BILLY : - Rien. Et de ton côté ?
ALISON : - Rien non plus !
Alison s'effondre en larmes dans les bras de Billy.
ALISON : - J'ai tellement peur, Billy, si tu savais ! J'ai peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de grave. Et je me le pardonnerai jamais ! Jamais !!!
BILLY : - Arrête de te sentir responsable. Je suis tout autant coupable, j'aurais dû voir immédiatement qu'il ne se sentait pas tout à fait à l'aise avec nous, et que c'était trop tôt, qu'il n'avait pas encore fait le deuil de ses parents.
ALISON : - Qu'est-ce qu'on va faire enfin ???
BILLY : - On a prévenu la police, c'est ce qui compte. Ils vont faire des recherches, on peut compter sur leur aide. Ils sont habitués à ce genre d'affaires.
ALISON : - Tu as pensé à ce qui va se passer après ? On aura plus la garde de Charly ! On va passer pour des parents irresponsables, plus jamais nous ne pourrons adopter d'enfant ! (elle se met à pleurer)
BILLY : - Le plus important n'est pas là, l'important est de retrouver Charly, et en bonne santé. C'est notre première préoccupation.
ALISON : - T'as raison... (elle sèche ses larmes) On devrait continuer à chercher...
BILLY : - Tu devrais aller te reposer, on a cherché toute la nuit. Tu es exténuée, si tu ne te reposes pas tu vas craquer.
ALISON : - Je ne pourrais pas fermer l'oeil tant que l'on aura pas retrouvé Charly, tu m'entends ?
BILLY : - T'en fais pas, je suis sur qu'on le retrouvera. On le retrouvera !
Il la serre très fort tout contre lui mais Alison semble au bout de la crise de nerfs.

Scene 9 : Mammoth Lakes ' Hospital

A Mammoth Lakes, Michael est toujours dans le coma. Pamela est épuisée, elle n'a pas dormi depuis des heures et tombe de fatigue. Elle pose sa tête tout contre Michael et s'endort quand elle sent les doigts de Michael bouger dans sa main.


Pamela se réveille alors en sursaut.
PAMELA : - Michael ??? Michael, tu es réveillés ??? Oh mon Dieu !!!
Pamela sort dans le couloir et appelle les médecins.
PAMELA : - Docteur ! Docteur ! Venez vite, Michael vient d'ouvrir les yeux, il m'a serré la main !!!
Le médecin entre dans la chambre et ausculte Michael.
PAMELA : - Alors, docteur ?
MEDECIN : - C'est très encourageant.
PAMELA : - il va se réveiller ? Il va aller mieux ?
MEDECIN : - Il est encore trop tôt pour le dire mais le fait qu'il vous ai touché est un bon signe. Mais je dois vous prévenir que beaucoup de comateux ont des réactions muculaires sans pour autant signifier qu'ils vont se réveiller. C'est aussi à prendre en compte malheureusement.
PAMELA : - Vous voulez me dire qu'il se pourrait qu'il ne se réveille pas ?
MEDECIN : - C'est une éventualité parmis d'autres. Je suis navré.
PAMELA : - (s'emportant) Vous etes navré ??? C'est tout ce que vous pouvez me dire ? Que vous êtes navré ??? Vous les médecins vous ne savez dire que ça, "désolé", "courage" ou encore "navré" ! Vous ne savez pas ce que c'est de voir la personne à laquelle vous tenez le plus au monde dans cet état, allongé dans cette chambre presque mortuaire sans savoir s'il va se réveiller un jour ! Vous ne savez pas ce que ça fait de se retrouver seule, sans personne à part celui qui se trouve dans le coma ! Quand vous rentrez chez vous, vous avez votre femme, vos enfants, vous avez votre famille qui vous attends ! Moi je n'ai personne, vous m'entendez ? Personne à part Michael ! S'il ne se réveille pas, je ne sais pas si j'aurais le courage d'affronter la vie.
Pamela fond en larmes et pose sa tête sur le torse de Michael.
MEDECIN : - Si vous-même vous n'y croyez plus, alors ce n'est plus la peine d'espérer quoi que ce soit !
Le médecin sort de la chambre laissant Pamela seule avec Michael, dans le coma. Elle est totalement désespérée. Soudain Michael ouvre les yeux.
MICHAEL : - Il ne faut pas dire de telles choses, Pammy !
Pamela relève la tête et découvre un Michael réveillé, qui est enfin sortit du coma.
PAMELA : - (folle de joie) Oh Michael !!!

Scene 10 : Melrose Place, appartement de Billy & Alison

Alison et Billy sont toujours sans nouvelle de Charly après des heures de recherches. Ils sont morts d'inquiétude. De retour chez eux, Alison s'est endormit sur le canapé tandis que Billy est toujours au téléphone à tenter de savoir si la police a des nouvelles de Charly.

BILLY : - Dès que vous avez des nouvelles, prévenez-nous.
Il raccroche lorsque l'on frappe violemment à la porte. Billy ouvre, c'est Madame Blanchard, affichant un regard de colère monstrueuse.
BILLY : - Madame Blanchard... Entrez !
MRS BLANCHARD : - (hurlant) Comment avez-vous pu laisser Charly sans surveillance ??? A l'heure qu'il est, nous n'avons encore aucune nouvelle de l'enfant, vous rendez-vous compte ???
Alison se réveille en sursaut.
ALISON : - Charly ???
Alison se rend compte que Charly n'est toujours pas là.
MRS BLANCHARD : - Madame Campbell, je pensais que vous étiez responsable, j'ai porté votre dossier jusqu'à la comission à l'enfance et à l'adoption en plaidant en votre faveur ! Comment avez-vous pu me décevoir à ce point ?
BILLY : - Ecoutez, Madame Blanchard, cette épreuve est aussi pénible pour ma femme et moi que pour vous, soyez en certaine. Mais je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'enfoncer le clou, ma femme est totalement anéantie depuis la disparition de Charly, je ne crois pas qu'on résoudra le problème ainsi.
MRS BLANCHARD : - Vous etes des gens irresponsables et je vous peux vous garantir que lorsque nous retrouverons Charly, vous pourrez tirer une croix sur son adoption !
A ces mots, Mrs Blanchard quitte Melrose, laissant une Alison en larmes, complètement détruite.
ALISON : - Je le savais, Billy, ils ne nous feront plus jamais confiance. Après tout, peut-être que je ne mérite pas d'être mère, que c'est le destin. Mais c'est tellement injuste !
BILLY : - Je t'en prie, ne parle pas ainsi. Tu dois continuer d'y croire encore, nous allons le retrouver et tout rentrera dans l'ordre, je te le promet. Tu es une bonne mère, tu es faite pour avoir des enfants. Ne te remet pas en cause, tu es une femme extraordinaire, tu es ma femme, et je t'aime.

Scene 11 : dans la rue

Pendant ce temps, Charly erre dans les rues avec son petit sac à dos, ne sachant pas où aller. Puis, il se fait accoster par un homme au regard louche, qui dit s'appeler Rodney (Peter Frechette). Celui-ci s'arrête avec sa voiture juste devant le petit garçon. Il baisse la vitre et commence à lui parler.



 
RODNEY : - Hey petit ! Où tu vas comme ça ? Elle est où ta maman ?
CHARLY : - Ma môman, elle est morte.
RODNEY : - Oh ! Que c'est triste ça... Et ton papa, il est loin là ?
CHARLY : - Mon papa aussi est parti au ciel.
RODNEY : - Et tu es tout seul ? Tu t'es perdu ? Comment c'est ton prénom ?
CHARLY : - Je m'appelle Charly. J'ai 5 ans.
RODNEY : - 5 ans ? wow !!! T'es un grand garçon alors ! Moi c'est Rodney. Tu la trouves jolie ma voiture, Charly ?
CHARLY : - Oui beaucoup !
RODNEY : - Tu sais quoi ? J'ai plein de jouets et de gateaux dans ma voiture. Tu aimes les gateaux ? T'as faim ?
CHARLY : - Oui.
RODNEY : - C'est à mon fils, mais t'inquiète pas il t'en voudra pas de lui prendre deux ou trois biscuits...
Charly regarde bien les gateaux que Rodney tient dans la main, avec une certaine envie. Il n'a pas mangé depuis de longues heures.
RODNEY : - Allez ! N'aie pas peur, tu as faim non ?
Rodney ouvre alors sa portière et Charly s'apprête à monter dans la voiture quand une jeune agent de police en uniforme intervient.
AGENT : - (à Charly) Attends petit ! Sors d'ici !!!
Rodney met sa voiture en marche quand l'agent de police sort son revolver de fonction et le pointe sur Rodney.
AGENT : - Plus un geste ! Coupez le contact !
RODNEY : - Allons ça n'a pas de sens, madame l'agent, qu'ais-je fait de mal ? Je partais avec mon fils...
AGENT : - (à Charly) Sors de la voiture petit !
Charly éxécute et sort de la voiture. L'agent de police met l'enfant à l'écart de Rodney tout en continuant à pointer l'arme sur ce dernier.
AGENT : - Coupez le moteur j'ai dit !
Rodney s'apprête à démarrer quand l'agent lui tire une balle dans l'épaule. Il est blessé. Elle lui passe les menottes.
RODNEY : - Espèce de sale fliquette mal baisée !
AGENT : - Vous etes en état d'arrestation.
Charly regarde la scène ébahit par le "spectacle", ne comprenant pas très bien la teneur du problème. Il n'avait jamais vu une arrestation que par la télévision. L'agent de police appelle ses collègues avec le talky.
AGENT : - Je l'ai retrouvé. (...) Oui, il est à côté de moi, c'est bien l'enfant que l'on recherche. (...) J'ai arrêté un suspect, venez l'embarquer.
L'agent de police, très jolie, plaît à Charly qui lui caresse les cheveux.
CHARLY : - Vous avez les mêmes cheveux que ma maman...
AGENT : - Ta maman te recherche partout tu sais !
CHARLY : - C'est pas ma maman, ma vraie maman elle est morte.
AGENT : - Oh ! Pauv' petit bonhomme ! Mais tes parents adoptifs te recherchent, ils s'inquiètent tu sais... Tu n'es pas bien avec eux ? Ils te font du mal ? Tu peux m'en parler à moi tu sais...
CHARLY : - Non, ils sont très gentils, c'est pas ça... C'est parce que ma maman et mon papa me manquent beaucoup. Mais Alison et Billy sont très gentils avec moi, ils s'occupent bien de moi mais moi je veux mon vrai papa et ma vraie maman...
AGENT : - Je vais te ramener avec moi, d'accord ? Allez viens !
L'agent de police installe Charly dans sa voiture de police et le ramène au poste alors que Rodney est ammené dans une autre voiture par des policiers.

Scene 12 : Maison de la Plage

La nuit. Kimberly rentre chez elle après avoir passé la journée chez Steve mais elle sent qu'on la suit encore et cela, depuis la veille.


Kimberly rentre du travail en voiture. Il fait nuit, il est tard, un épais brouillard submerge Malibu en cette nuit de Mai. Kimberly gare sa voiture à quelques mètres de chez elle, étant donné que son garage est en plein travaux. Kimberly coupe le moteur, sort de sa voiture et la ferme à clé avant de la ranger dans son sac. Il n'y a pas un bruit, l'ambiance est angoissante. Soudain, Kimberly entend des pas, le bruit des pas est fort, on entend que cela. Kimberly se retourne pour voir s'il y a quelqu'un derrière elle.
KIMBERLY : - Y a quelqu'un ?
Aucune réponse. Silence complet.
KIMBERLY : - Est-ce qu'il y a quelqu'un ? Répondez !
Kimberly commence à avoir le sang qui se glace et le bruit des pas recommence, de plus en plus proche, comme s'ils se rapprochaient d'elle.
KIMBERLY : - (bas) Oh mon Dieu !
Alors que les bruits de pas deviennent extrêmement fort, Kimberly se met à courir à toute vitesse ce qui fait qu'on entend ses propres pas avec ses talons mélangés aux pas étranges qui l'effraient. Arrivée près de la maison de la plage, Kimberly est totalement paniquée. Elle cherche les clés de la porte d'entrée dans son sac mais avec le stress et la peur, elle ne parvient pas à mettre la main dessus. Tout à coup, des coups de feu retentissent. Kimberly se met à hurler de peur.
KIMBERLY : - Ahhhhhhhh !!!!!! Oh mon Dieu, non !!!
Kimberly farfouille dans son sac et parvient à trouver enfin ses clés. Elle met la clé dans la serrure au moment où une balle attérit à 15 cm de son visage et s'incruste dans le mur de la maison de la plage. Kimberly est paniquée. Elle entends les pas se rapprocher de plus en plus. Un autre coup de feu est tiré et s'encastre dans la porte d'entrée après qu'elle ai pu rentrer à l'intérieur. Kimberly s'enferme à double tour, totalement paniquée, elle ferme toutes les issues de chez elle.
KIMBERLY : - Oh mon Dieu !!!
Kimberly prend le téléphone et compose le 911.
KIMBERLY : - (au téléphone) Aidez-moi, je vous en supplie !!! (...) On vient de me tirer dessus ! (...) Comment voulez-vous que je me calme alors qu'un fou furieux vient tenter de me tuer !!! (...) Je suis morte de peur, je vous en prie, venez vite! Il va me tuer, il va me tuer !
Alors que Kimberly est au téléphone avec la police, on aperçoit dans la ruelle une ombre d'homme projetée sur un mur, on ne le distingue pas. La caméra se fixe sur ses pieds, il porte des chaussures noires, la caméra remonte lentement le haut du corps et l'on aperçoit alors le visage machiavélique de Bradley Stewart, tenant un revolver dans sa main et affichant un sourire diabolique aux lèvres.

LA SUITE DE lL'EPISODE
--- PAGE 3 ---



- MELROSE PLACE - SAISON 2001-2002 -

écrit par
Chucky Matheson

© Copyright 2001-2002 Matheson Entertainment. Tous Droits Réservés.