SAISON 10 - EPISODE 18
CRIMES...
"Crime..."
diffusion originale : 24/05/2002 - #287 (#59)



JANEMONICAMICHAELLUCASKIMBERLYKYLEAMANDALEXIJAMESEVEPAMELASTEVEPETERANDALISONCHUCKY MATHESON
 

avec la participation de :

Christian Bale dans le rôle de Bradley Stewart

Mimi Kennedy dans le rôle deEleanor Alexander

Julian Mc Mahon dans le rôle de Leo

Amanda Peet dans le rôle de Leila Jones

CCH Pounder dans le rôle de Mrs Blanchard

Avec la Participation Exceptionnelle de :

Scene 1 : Melrose Place, dans la piscine

Leila (Amanda Peet) nage dans la piscine quand Monica descend les escaliers et vient au bord de la piscine pour parler à son amie de leur plan.


MONICA : - Qu'est-ce que tu fais là, Leïla ?
LEILA : - Eh ben ça se voit pas non ? Je fais un 50m ! J'ai jamais compris, vous avez la chance d'avoir une superbe piscine dans votre immeuble et il n'y a jamais personne qui en profite ! Quel gâchis !
MONICA : - C'est exactement ce que je disais de Lucas... Un si beau mec et toujours célibataire, quel gâchis !
LEILA : - Qui te dit qu'il est toujours célibataire ?
MONICA : - (jubilant) Ne me dis pas que tu...
LEILA : - C'était fantastique ! On dirait pas mais il est torride finalement !
MONICA : - (curieuse) Mais... Quand ? Où ? Je veux tout savoir...
LEILA : - ça s'est passé à son bureau, je suis arrivée devant lui il était déjà tout excité ! Je n'ai eu qu'à claquer des doigts pour faire tomber ses vêtemens !
MONICA : - C'est parfait ! Le plan fonctionne comme prévu...
LEILA : - Ecoutes, Monica, Lucas est quelqu'un de bien.
MONICA : - Je sais, c'est bien pour ça que je t'ai demandé de t'en occuper.
LEILA : - Tu parles de lui comme d'un objet, tu oublies qu'il a un coeur !
MONICA : - Leïla, mais qu'est-ce qui t'arrive ? Ne me dis pas que tu tombes amoureuse de lui quand même ?
LEILA : - Non, pas du tout ! Je pense simplement que Lucas n'est pas forcément la clé de ton plan, qu'il y a peut-être un autre moyen plus simple d'avoir ce que tu veux.
MONICA : - Lucas est le meilleur ami de mon mari, c'est aussi son avocat d'affaires, il connaît tout de la société de James, c'est lui qui l'aide à rédiger les contrats, il sait comment faire annuler des contrats, en créer d'autres... Lucas est le seul à pouvoir me mener tout droit à la première marche du podium !
LEILA : - Tu crois pas que ça aurait été plus simple si toi tu l'avais séduit !?
MONICA : - Tu n'y penses pas ? Lucas est bien trop honnête pour se taper la femme de son meilleur ami, et il n'est pas attiré par moi. C'est toi qui lui a tapé dans l'oeil au mariage, tous les invités s'en sont aperçus !
LEILA : - Tu as l'air d'avoir peur de quelque chose. Qu'est-ce qui se passe ?
MONICA : - Pourquoi dis-tu ça ?
LEILA : - Tu accélères le rythme, tu veux réussir au plus vite. Tu es pressée, alors pourquoi ?
MONICA : - (tourmentée) Je sens que quelque chose tourne mal... Je sais pas comment t'expliquer, c'est comme une intuition, une sorte de prédiction.
LEILA : - Ca y est, tu te prends pour Samantha Watters ?
MONICA : - Ne te moques pas de moi, je t'en prie, c'est très sérieux ! Je sens que quelque chose se trame derrière mon dos. La réaction de Lucas en nous surprenant, James et moi, en train de faire l'amour, m'a vraiment surprise.
LEILA : - Que s'est-il passé ?
MONICA : - James et moi passions notre nuit de noces quand tout à coup, Lucas a défonsé la porte, il croyait qu'il m'arrivait quelque chose... J'ai pas compris sur le fait, mais en me repassant la scène dans la tête, je suis arrivée à me demander si James ne préparait pas quelque chose contre moi, et Lucas serait au courant... Interroges-le !
LEILA : - Tu n'es pas sérieuse ? Il va tout de suite comprendre que je cherche à le faire parler, il faut que j'y aille en douceur sinon ça ne marchera pas !
MONICA : - Fais lui cracher le morceau, je te dis ! Lucas sait quelque chose, il faut qu'il parle !!!

Scene 2 : sur la route

Dans sa voiture, Bradley (Christian Bale) Bradley continue de menacer Kimberly avec un couteau sous la gorge et l'oblige à conduire. Arrivés sur une petite route un peu déserte, il lui fais arrêter la voiture.

BRADLEY : - Maintenant, tu vas te ranger sur le bas côté !
KIMBERLY : - (effrayée) Pourquoi ? Qu'est-ce que voulez faire ?
BRADLEY : - (criant) La ferme ! Et fais ce que je te dis, pigé ?
KIMBERLY : - (tremblant) D'accord... D'accord... Je fais ce que vous me dites mais calmez-vous par pitié !
Kimberly s'arrête sur le bas côté.
BRADLEY : - Coupe le moteur !
Kimberly s'éxécute. Bradley prend alors des bouts de corde et attache les mains de Kimberly, puis les pieds, toujours en la menaçant de son couteau, puis il lui met un ruban adhésif sur la bouche pour qu'elle n'hurle pas, et la pousse sur le côté passager de la voiture.
BRADLEY : - Ah !!! C'est tout de même mieux maintenant ! C'est moi qui vais prendre les commandes à présent.
Kimberly tente de crier en poussant des "Hmmm...Hmmmm" cachés par le ruban adhésif. Elle est morte de peur.
BRADLEY : - ça sert à rien de te fatiguer, là où je t'emmène personne ne t'entendra !!! Je vais te faire subir le même sort que tu as fait subir à mon frère il y a bientôt deux ans... Tu vas regretter à jamais de l'avoir sauvagement assassiné !
Bradley redémarre la voiture et continue de rouler.

Scene 3 : Tribunal

Alison et Billy passent devant le juge au tribunal afin de pouvoir avoir une seconde chance, pour élever le petit Charly qu'ils aiment comme leur propre enfant. Mrs Blanchard (CCH Pounder)
doit témoigner contre eux. Alison est à la barre. Billy la regarde, anxieux.



 
 
 
 
ALISON : - Monsieur le Juge, mon mari et moi nous sommes occupés de Charly comme de notre propre enfant, nous l'aimons comme jamais nous avons aimé un autre être sur cette Terre.
JUGE : - Vous niez tout de même pas que vous avez laissé l'enfant sans surveillance pendant une longue période pendant laquelle il a faillit se faire enlever ?
ALISON : - Non, votre honneur. Mais ce que nous désirons, c'est une seconde chance. Nous avons une part de responsabilités, et nous l'assumons entièrement. Mais, par pitié, ne nous retirez pas Charly !
JUGE : - Bien. Après avoir entendu Monsieur et Madame Campbell, je souhaîterais entendre Madame Blanchard.
Mrs Blanchard se lève et se rend à la barre.
JUGE : - Madame Blanchard, vous travaillez pour les services sociaux, est-ce exact ?
MRS BLANCHARD : - Tout à fait. Je travaille pour eux depuis plus de 15 ans.
JUGE : - C'est vous qui avez défendu le dossier de Monsieur et Madame Campbell pour l'adoption de l'enfant, n'est-ce pas ?
MRS BLANCHARD : - Oui, Votre Honneur.
JUGE : - Alors expliquez-moi pourquoi tout à coup vous les fustigez alors qu'il y a quelques mois, vous les portiez en admiration devant le Conseil ?
MRS BLANCHARD : - Tout simplement parce que j'ai compris que j'avais fait une erreur en leur accordant la garde de Charly, qu'ils ne sont pas prêts à être parents.
JUGE : - Madame Blanchard, ne croyez-vous pas que vous avez une part de reponsabilités dans la fugue de l'enfant ?
MRS BLANCHARD : - Non, Votre Honneur, je ne le pense pas.
JUGE : - Eh bien moi oui ! Je pense qu'il était de votre devoir de préparer un peu mieux l'enfant à s'adapter à sa nouvelle vie, à sa nouvelle famille. Sur ce point, vous n'avez pas été très professionnelle !
MRS BLANCHARD : - Votre honneur, j'ai fait mon travaille en mon âme et conscience, j'ai porté leur dossier jusqu'aux plus hautes autorités, je ne vois pas en quoi je serai...
JUGE : - ça va, Madame Blanchard, vous pouvez disposer.
Mrs Blanchard, offusquée, retourne à sa place.
JUGE : - J'aimerais entendre le garçon en question, Charly Trudeau. Où est-il ?
MRS BLANCHARD : - A mes côtés votre honneur.
JUGE : - Viens, petit ! (faisant signe d'avancer)
Charly se lève et avance vers le juge.
JUGE : - Dis-moi Charly, tu veux me dire à moi pourquoi tu t'es enfuit ? C'est parce que tu ne te plaisais pas chez les Campbell ?
CHARLY : - Non, c'est pas ça... Je voulais pas être méchant. Je suis parti parce que ma môman et mon pôpa me manquaient trop, je voulais les retrouver...
JUGE : - Mais tu sais que ce n'est pas possible, malheureusement.
CHARLY : - Je sais et je regrette d'avoir fait une fugue, mais à chaque fois que je pense à mon papa et ma maman je suis triste et j'ai envie de les revoir. Mais je suis pas parti parce que Billy et Alison sont méchants, ils sont gentils avec moi, ils m'ont donné pein de cadeaux et ils s'occupent bien de moi et je regrette de leur avoir causé des ennuis...
JUGE : - Tu es heureux avec eux ? Tu te sens bien chez eux ?
CHARLY : - Oui monsieur. J'aime beaucoup Billy et "Ayison" !
Billy et Alison regardent Charlie avec tendresse.
CHARLY : - Monsieur, je veux retourner chez eux, c'est promis je partirai plus.
Mrs Blanchard est attendrie également par le petit Charly.
JUGE : - Bien, je crois avoir entendu toutes les parties pour pouvoir me prononcer tout de suite sur cette affaire qui, à mon humble avis, a été tbien trop loin. En conséquence, j'ordonne que le petit Charly retourne chez Monsieur et Madame Cambell et que leur demande d'adoption soit acceptée. Pour moi, ils sont tout à fait capables de l'élever et je prends ma décision en mon âme et conscience. La séance est levée.
A ces mots, Charly court dans les bras de Billy et Alison, qui le portent dans leurs bras et l'embrassent. Madame Blanchard arrive vers eux.
MRS BLANCHARD : - Alison, Billy, je crois vous devoir quelques excuses. J'ai été un peu loin dans mes paroles, et je m'en excuse. Je tiens à vous assurer que votre demande d'adoption est acceptée et que dès demain matin, je viendrai moi-même vous apporter les documents de l'adoption.
BILLY : - Merci Madame Blanchard, nous ne vous en voulons pas.
Mrs Blanchard s'eclipse, laissant la petite famille se retrouver.

Scene 4 : Melrose Place, appartement d'Eve

Eve dort profondément lorsque quelqu'un frappe à sa porte. Eve se réveille, s'enveloppe dans une couverture et va ouvrir la porte. Elle découvre sa mère, Karen Cleary (Michele Lee) sur le pas de sa porte.

EVE : - C'est pas vrai ! Qui est-ce qui vient me réveiller à cette heure ci, le jour même où je ne travaille pas ?
Eve, à moitié endormie, ouvre la porte, et reste scotchée lorsqu'elle se retrouve devant sa mère.
EVE : - Oh non, pas toi !
KAREN : - Eh bien ma fille, caches ta joie je t'en prie !
EVE : - Crois-moi, je ne cache rien du tout. Tu sais très bien ce que je pense de toi. Merci d'être passée.
Eve lui claque la porte au nez et retourne vers sa chambre quand Karen ouvre la porte, entre et referme la porte.
EVE : - Je t'en prie, fais comme chez toi ! Tu te crois où là ? je ne t'ai pas invitée chez moi ! Alors maintenant, dehors !
KAREN : - Chérie, je t'en supplie, laisses-moi parler. Ensuite, tu pourras me mettre à la porte si tu en as l'envie mais avant, écoutes ce que j'ai à te dire, veux-tu ?
EVE : - T'as cinq minutes.
KAREN : - Je suis venue parce que notre conversation au téléphone la dernière fois m'a fait beaucoup de peine. J'ai compris à quel point tu avais dû souffrir, j'ai beaucoup réfléchit et je suis arrivée à me dire que nous avions perdu assez de temps ainsi, que nous ne devrions pas en gâcher encore plus.
EVE : - Qu'est-ce que tu veux ?
KAREN : - Je veux une nouvelle chance, Eve. Une nouvelle chance d'être présente dans ta vie.
EVE : - Tu es culotée, maman ! Tu m'as laissé me faire accuser du meurtre de Kent Dammar il y a 19 ans, sans lever le petit doigt, sans chercher à prendre ma défense...
KAREN : - Mais écoutes ! Je pensais que...
EVE : - (la coupant) que j'étais coupable ! C'est bien ça que je te reproche ! Comment une mère ne peut-elle ne pas croire son enfant ? Comment ne peut-elle ne pas prendre sa défense et se battre pour elle ??? Alors non, je ne suis pas prête à te pardonner, non je ne suis pas prête à ce que tu refasses surface comme ça dans ma vie, pas pour le moment !
KAREN - (déçue) Très bien, je comprends ton choix meme si je ne le partage pas. Mais saches que je t'aime, ma chérie, que je t'ai toujours aimé malgré ce que tu peux penser. Je repars pour Oackhurst assister aux funérailles de ton père, je déposerai une rose pour toi.
Karen s'en va après avoir déposé un baiser sur le front d'Eve, qui reste étonée et émue. Elle semble regretter d'avoir été si dure avec elle.

LA SUITE DE lL'EPISODE
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- MELROSE PLACE - SAISON 2001-2002 -

écrit par
Chucky Matheson

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