"CAUCHEMAR 1"
Vous vous demandez où se trouve le casting, les acteurs ? Pourtant ils sont proches de vous comme ils ne l’ont sûrement jamais été, car l’acteur c’est …vous
Imaginez une maison isolée, imaginez-vous seul(e) et vulnérable, maintenant fermez les yeux et imaginez cette situation imaginez-la et vivez-la
Vous n’avez que deux liens avec la société : votre voiture, et votre meilleur ami Jimmy. Pourquoi êtes-vous là ? Si loin du monde extérieur ? Vous ne vous en souvenez plus, vous avez préféré l’oublier. Aujourd’hui, vous êtes dans un canapé confortable en train de manger des pops corn en regardant qui de Nolween ou d’Emma quittera la Star Academy ce soir. Le verdict tombe c’est Emma. Il ne reste plus rien dans votre plat. Vous êtes éreinté(e), vous éteignez la télé. Le silence. Vous quittez le salon et arrivez dans votre cuisine, vous jetez un regard dehors et apercevez la voiture
Vous : Il faudrait que je pense à construire un garage, ça attendra l’année prochaine quand Jimmy se sentira mieux
Vous vérifiez si la porte est bien fermée. Oui. Vous vous servez un verre d’eau du robinet et prenez une boîte de somnifères traînant sur le plan de travail.. Comme chaque année, à cette période vous avez du mal à trouver votre sommeil. Vous en prenez un. Le vent se lève. Vous vérifiez la porte. Fermée comme il y a 30 secondes. Vous montez à l’étage. Lorsque vous posez le pied sur le palier un éclair projette une lumière violent et la pluie commence à frapper la vitre avec une rare violence. Vous frissonnez, il fait froid, même glacial, vous avancez vers votre chambre et ouvrez la porte. La fenêtre est grande ouverte, le vent s’y engouffre faisant claquer les tentures. Vous refermez la fenêtre. Elle s’est ouverte seule ? Oui vous en êtes sûr(e). Vous angoissez
Vous : C’est sûrement le vent, ça ne peut-être que le vent
Vous saisissez votre réveil et réglez l’alarme. C’est comme dans un film d’horreur. La fenêtre qui s’ouvre le tueur est peut-être là. Vous souriez.
Vous : On est pas dans « Scream”
Vous
posez le réveil sur votre table de nuit après avoir réglé
l’alarme à 6 heures car le lendemain vous devez aller chez votre
psychiatre à 9 heures. Sous l’effet du somnifère vos paupières
commencent à s’alourdir et vous sombrez peu à peu dans le
sommeil
L’alarme
sonne, vous tapez contre le bouton et vous vous levez en râlant.
Vous allumez la lumière et vos yeux fixent le réveil. Vous
êtes pétrifié(e), une dose d’adrénaline vous
traverse de la tête au pied. Il n’est que deux heures du matin. Quelqu’un
a déréglé votre alarme
Vous : (Mon, ma) pauvre tu débloques complètement, c’est le réveil qui déconne, c’est encore les piles ou peut-être avais-tu mal…
Vous
n’avez pas le temps de finir votre phrase que vous êtes dans le noir
complet, la lumière s’est éteinte brusquement. Vous vous
apprêtez à hurler mais vous vous arrêtez à temps
forçant vos yeux à s’habituer à l’obscurité
et votre ouie aux bruits de la nuit.
Bruit
du vent,
branche
qui cogne contre une vitre,
ululement
d’une chouette,
pluie
tambourinant contre la vitre.
Vous
sursautez. Non, ce n’était que la branche contre la vitre. Enfin
c’est ce que vous croyez. Vous prenez votre courage à deux mains
en vous disant que si vous ne descendez pas, vous n’arriverez plus à
vous endormir. Lentement, vous descendez les marches, très lentement
essayant de ne pas les faire grincer afin de pouvoir filtrer les bruits.
Vous êtes en bas, le cœur battant à 100 à l’heure.
Lentement, vous regardez dans le salon tout semble calme quand soudain
Non
c’est impossible
On
a bougé
Le
salon
Une
ombre noire
Quelqu’un
Vous
longez le plan de travail à la recherche d’une arme, à la
recherche du tiroir où vous rangez vos couteaux. Vous l’atteignez,
l’ouvrez et vous le saisissez tellement brusquement et maladroitement que
vous vous coupez le bras. Réprimant un cri de douleur, vous êtes
rassuré(e) maintenant qu’il vienne, vous êtes armé(e).
Bruit.
Le
vase de grand-mère.
Fracassé.
Partir.
Vous
ouvrez la porte en tentant de faire le moins de bruit possible et vous
appliquant pour la fermer avec la même délicatesse. Une fois
dehors, vous courrez vers votre voiture, elle n’est pas loin
50
mètres
40
20
10
Quelques
pas
La
poignée vous vous en saisissez, ouvrez la portière et entrez.
Vous faites un geste machinal pour faire démarrer la voiture sauf
que …
Vous
n’avez pas la clé, elle est restée dans un tiroir de la cuisine.
Vous êtes désespéré(e). Vos yeux parcourt la
voiture tandis que des vagues d’adrénalines ne cessent de vous traversez.
Volant
Compteur
Radio
Boite
de vitesse
Siège
passager
Téléphone
portable
Votre
téléphone oui voilà la solution, la police.
Code
Répertoire
Numéro
Bip
sonore
Connexion
Voix
: Le téléphone est pour l’instant en dérangement suite
aux intempéries, veuillez nousexcusez pour ce désagrément.
Jimmy
Répertoire
Numéro
Bip
sonore
Connexion
non établie
C’est
le coup fatal surtout que
Vous
entendez
Oui
Vous
entendez
Le
sol
Oui
C’est
lui il rampe, il est là
Vous
sursautez quand sa tête apparaît soudainement à la vitre,
vous reculez sur le siège passager montrant votre téléphone
Vous : J’ai appelé la police
La pluie ruisselle sur l’homme. Il fait non de la tête
Vous : Si je l’ai appelé
Il
montre un couteau, vous hurlez rien qu’à pensez qu’il pourrait à
tout moment vous transpercez. Vous recommencez a appelé Jimmy, il
n’y a plus d’espoir et vous le savez, la police même si vous l’appelez
maintenant ,n’arrivera pas à temps, Jimmy non plus mais vous voulez
entendre une voix familière, vous voulez lui dire adieu
Répertoire
Numéro
Bip
sonore
Connexion
établie
Vous
arrivez à le contacter, une sonnerie retentit,
ce
n’est pas votre téléphone,
c’est
dehors,
c’est
le téléphone de l’homme,
le
téléphone de Jimmy,
Vous
hurlez terrifié(e) ne pouvant pas y croire l’homme sourit. Oui cette
fois c’est sûr , votre meilleur ami veut votre peau mais le pire
c’est qu’il sait où se trouve les clés d’ailleurs c’est votre
trousseau qui pend au dehors entre ses mains Il ouvre la porte, vous ouvrez
celle du passager mais pris(e) par le froid, vous trébuchez, sa
main vous attrape la cheville, vous vous débattez, il vous entaille
la jambe, vous poussez un cri terrible et lui donnez un ultime coup de
pied, il vous lâche. Vous sentez le sang coulez le long de votre
jambe. Vous courrez, mais votre jambe est en mauvaise état
Plus
que quelques mètres avant la porte, vous touchez le métal
froid de la poignée mais pris(e) de panique vous n’arrivez pas à
l’ouvrir, non ce n’est pas la panique, il se rapproche, elle est fermée.
Il vous attrape, vous tire les cheveux en arrière et vous tranche
la gorge d’un coup sec. Le sang se répand le long de votre corps
dégoulinant sur l’herbe, c’est impossible, vous ne pouvez pas mourir
pas maintenant plus tard, vous avez tellement de choses à faire,
à dire,vous titubez, vos souvenirs défilent dans votre tête.
Vous heurtez la pelouse détrempée de votre jardin.
Vous ne saurez jamais pourquoi Jimmy vous as tué car 2 jours plus tard votre assassin fait un discours qui émeut toute l’Eglise. Vous n’êtes plus là, enfin plus dans notre monde vous venez de passez la barrière, vous venez d’entrer dans l’autre pas celui des morts
Celui des damnés où vous devrez affronter vos pires cauchemars. Ici commence votre périple, ici commence cette série. Vous en sortirez-vous un jour nul ne le sait. Vous allez vivre tout ce que vous pensiez être impossible, du moins dans votre monde
Bienvenu
En enfer
FIN DE L’EPISODE
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