Santa
Barbie
Rose
ou le collège
des coeurs à vif brûlés par les feux de l’amour, gloire
et beauté
STARRING
Selma Blair as Tiffany Richards
Beverley Mitchell as Shannon
Morris
Britney Spears as Alexandra
Peterson
Freddie Prinze, Jr. as Gregory
Fitzpatrick
Randy Spelling as Vince D’Angelo
Jennifer Love Hewitt as Mary
Frances Cobbs
Krissy Carlson as Rosalie Ball
Chris Klein as Dillon Warner
Leelee Sobieski as Cassidy Byron
Eddie Cahill as Steven Anders
James Van Der Beek as Ronald
Brooks
Brendan Fehr as Nick Jennings
Mare Winningham as Soeur Doris
Susan Lucci as Soeur Janine
SPECIAL GUEST STAR
Richard Chamberlain as Father
Ralph Chamberlain
ALSO STARRING
Jenna Leigh Green as Jenny Phillips
Susan Seaforth Hayes as Bernadette
Joseph Gordon-Levitt as Brendan
Dole
Elliott Gould as Douglas
Jessica Alba as Teresa Morales
Ashley Lyn Cafagna as Adriana
Garrison
Matt Cedeno as Carlos Vega
Saison 1 - Episode 2
A l’infirmerie, Bernadette et Soeur Janine collaient des baffes à Cassidy, espérant ainsi la ranimer. La frêle jeune fille, blanche comme un linge, finit par rouvrir les yeux. Soeur Janine, n’ayant rien remarqué, continua à la frapper.
CASSIDY
- Aiiiiiie, han ! Faites gaffe, han...
SOEUR
JANINE, remerciant le Ciel - Jésus, Marie, Joseph, vous êtes
vivante !
CASSIDY
- J’espère bien, manquerait plus que ça encore...
BERNADETTE
- Bon, assez bavardé. Soeur Janine, vous pouvez disposer.
Sur
ces mots, Soeur Janine quitta l’infirmerie. Se retrouvant seule avec Cassidy,
Bernadette décida de ne pas tourner autour du pot et interrogea
directement la jeune fille.
BERNADETTE
- Vous savez que vous pouvez prendre la pilule ?
CASSIDY,
étonnée - Qu’est-ce que vous voulez que j’en fasse, moi,
de votre pilule ?
BERNADETTE
- Ben, vous savez, c’est ce truc pour pas tomber enceinte.
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CASSIDY,
s’énervant - Où est le rapport ? J’suis anorexique, j’ai
pas d’polichinelle dans le tiroir !
BERNADETTE, soufflée par la nouvelle - Ah bon ! C’était ça, alors ! CASSIDY, outrée - Bien sûr ! Pour l’amour du Ciel, vous n’avez quand même pas cru que j’aurais osé faire « ça » ici ? Dans une institution religieuse ! Pour qui vous me prenez ? Faut pas me confondre avec Mary Frances Cobbs, je suis pas une Marie-couche-toi-là, moi ! BERNADETTE - Dieu merci, vous n’êtes pas enceinte. Je vois d’ici le scandale auquel on aurait eu le droit ! CASSIDY- A l’avenir, évitez de tirer des conclusions hâtives. Voyez où ça peut mener, détruire la réputation d’un établissement bien sous tous rapports. Cassidy quitta l’infirmerie avant que Bernadette ait le temps de répondre. Dans le bureau du Père Ralph, qui dirigeait Santa Barbie Rose, attendait un grand jeune homme. Lorsque le Père Ralph entra, le jeune homme se leva et lui sourit, laissant apparaître deux rangées de dents bien jaunes. LE GARCON, se présentant - Bonjour Père Ralph. Je suis Nicholas Jennings, je suis nouveau ici. Je suis en terminale. PERE RALPH, d’un ton sec - On ne parle pas sans mon autorisation ! (Se calmant) Bonjour, mon fils. Je suis le Père Ralph. Dis-moi qui tu es... NICK, protestant - Eh bien, je viens de vous le dire... PERE RALPH - Oui, oui, passons. Bienvenue à Santa Barbie Rose et tout le tralala... Bon, rejoins ta chambre. C’est la 8C. Tu partages avec Carlos Vega et Steven Anders. Y’a pas à discuter, c’est comme ça et pas autrement. Tu es assez grand pour trouver tout seul, je te fais pas visiter, j’ai mieux à faire. |
Malgré
l’interruption causée par le malaise de Cassidy, Tiffany et les
autres étaient retournés en devoir de français. A
la fin de l’heure, Tiffany, qui avait vraiment eu sa peur de la journée,
décida qu’elle ne voulait plus faire la gueule à Shannon
et d’aller la voir pour s’excuser. Elle la trouva avec son amour tout frais,
Ronald.
TIFFANY,
allant chercher sa voix au fond de sa gorge - Hmmm, salut !
SHANNON, surprise - Tu fais plus ta tête de lard ? RONALD, répondant instantanément avec sa délicatesse naturelle - Ben non, tu vois bien, elle fait sa tête de chien battu ! Shannon et Tiffany le regardèrent avec des yeux noirs. SHANNON, après une bonne minute - Tu critiques pas ma copine, sinon, eh ben, je casse, na ! TIFFANY - Chouette ! Tu m’en veux plus ? SHANNON - J’t’en veux plus. Et toi ? TIFFANY- Pareil ! On s’embrasse ? Les deux amies se firent alors la bise en guise de réconciliation. Sur ce arriva Teresa, qui cherchait Tiffany. Elle vint l’aborder. TERESA - Tou a sou sa ? L’autré grossé connassé, ellé changé dé chambré. On va sé farcir cetté pétité catin d’Adriana ! Moa, jé veux allé mé plaindré. Tou vien aussi ? TIFFANY -Non, non, n’oublie pas que je suis déléguée des délégués. Je dois faire visiter le coin au nouveau. Oh, et puis là, j’ai pas le temps, je dois parler à Vince. Shan, je te retrouve dans cinq minutes, dis-moi où. SHANNON-OK. Bon, ben, on n’a qu’à dire devant le casier de Lex, je vais voir ce qu’elle fait, là, maintenant. Allez, à tout de suite. |
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TIFFANY
- Vince, je peux te parler ?
VINCE - Vas-y, je técoute. TIFFANY, jetant un regard condescendant à Mary Frances et à Dillon - En privé, j’préfère. MARY FRANCES - Si on te dérange, tu peux le dire, tu sais, hein ? TIFFANY, lui expliquant - C’est ce que je viens de faire. Allez, du balai ! MARY FRANCES, à Dillon- Tu viens, on dérange. Merci Vince. A + . Une fois débarrassée de Dillon et Mary Frances, Tiffany put enfin cracher le morceau en faisant sa demande officielle à Vince. TIFFANY - Tu veux bien sortir avec moi, Vince ? VINCE - Nan, j’veux pas ! J’ai déjà des vues sur Adriana. Alors, c’est NAN ! TIFFANY, au bord des larmes - Ah bon, c’est pas grave. Je comprends. Sur
ces mots, elle partit à toute vitesse, fondant en larmes. Elle passa
à toute allure devant Shannon, Ronald, Alexandra et Greg, sans même
les voir. Elle se dirigeait à fond vers les toilettes, où
elle pourrait chialer sans qu’on la voie.
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Trop
tard. Lorsque Shannon arriva dans les toilettes, Tiffany n’y était
plus. Il ne restait que Rosalie sur place.
SHANNON
- T’as pas vu Tiff ?
ROSALIE
- Cette sale garce a débarqué ici en flèche et m’a
mis une grosse beigne ! Regarde, j’ai la trace de sa main sur la joue !
Elle a juste hurlé : « Tout ça c’est de ta faute !
» et elle est repartie aussi sec.
SHANNON
- Bon. Tu sais pas où elle est ?
ROSALIE
- Ah non, mais j’suis bien contente de plus être dans sa chambre
!
SHANNON
- Ouais, ouais. Salut, hein.
Ayant
fait chou blanc, Shannon retourna voir ses amis.
RONALD
- Alors ?
SHANNON
-J’l’ai pas vue. Elle en a mis une à Rosalie.
ALEXANDRA
- Well fait ! J’can’t l’encadrer, this one !
SHANNON-
Ca m’revient maintenant ! Elle doit faire visiter le lycée au nouveau.
C’est surement là qu’elle est.
GREG
- Espérons.
Dans
le hall, Rosalie alla trouver Adriana Garrison qui discutait avec Steven,
le petit ami de Rosalie.
ROSALIE
- C’est bon, j’suis prête. On peut y aller pour l’échange
de chambres.
ADRIANA
- OK. Bon, allons chercher nos affaires. Bye, Steve, j’espère qu’il
est sympa le nouveau.
ROSALIE
-Ouais, salut mon coeur. Sois gentil avec lui, si tu veux pas qu’il soit
obligé de changer de chambre, comme moi.
STEVEN
- T’inquiètes, j’ai rien à voir avec cette connasse de Tiffany.
A +. J’vais aller au foy’ faire un bab’ avec Carlos et Brendan.
ROSALIE
- OK. On s’y retrouve. Bye.
Lorsque
Rosalie et Adriana débarquèrent dans la chambre que la seconde
cédait à la première, elles furent accueillies par
Jenny, qui, assise devant le bureau, était très concentrée
sur son travail. Lorsqu’elle les vit, elle s’empressa de se lever. Elle
tendit alors deux sacs à Adriana, dont elle avait rangé les
affaires.
ADRIANA
- Merci Jenny. Fallait pas te donner tout ce mal, tu sais...
JENNY
- La ferme ! Prends tes affaires et tire-toi. J’ai besoin de calme pour
bosser. Donc, je t’ai fait tes sacs, comme ça, ça m’épargne
les bruits parasites que tu fais quand tu t’en occupes. Rosalie, de deux
choses l’une : numéro un, tu t’installes maintenant et je veux pas
entendre le moindre bruit. Numéro deux, tu laisses tes affaires
et j’irai te chercher quand j’aurai fini de bosser. Alors, quel numéro
?
ADRIANA-
Mais...
JENNY
- Toi, la ferme ! Salut ! Ciao ! Bye ! Auf Wiedersehen ! Adios !
ROSALIE
- Numéro deux. A +, hein. Je vais chercher mes sacs et j’arrive.
Elles
quittèrent la chambre de Jenny et se rendirent à celle de
Teresa et Tiffany.
Dans
le hall, Tiffany amena Nick voir ses amis puis lui dit que ses camarades
de chambre étaient surement au foyer, où ils passaient leurs
journées.
SHANNON
- Alors, t ‘étais où ? On s’est inquiété, tu
sais ?
TIFFANY
- T’inquiète pas, je sais. T’as pas revu Teresa ?
ALEXANDRA
- J’l’ai vue go au go au foy’, tout à l’hour.
TIFFANY
- OK, attendez-moi, je reviens.
SHANNON
- Tu vas où ?
Tiffany
partit sans répondre. Elle entra au foyer, salua Carlos, Brendan,
Steven et Nick, qu’elle venait de conduire là et alla chercher Teresa.
TIFFANY-
Ah, tu es là ! Tu veux toujours te plaindre ?
TERESA
- Plousse qué jamai ! Cetté pétité garcé,
fai moa confiancé, ellé né pollouera pas notré
chambré !
TIFFANY
- J’espère bien. Allez, lève-toi. On y va tout de suite.
Il est temps de montrer à cette traînée de quel bois
on se chauffe !
TERESA
- Tou la di, Bouffie !
Et
à toute berzingue, Tiffany et Teresa allèrent frapper au
bureau du Père Ralph. Lorsque celui-ci vint leur ouvrir, elles lui
déballèrent leur histoire sans le laisser en placer une.
(Au
bout d’un quart d’heure)
TIFFANY
- Et je vous préviens, si vous ne nous débarrassez pas immédiatement
de cette sale petite grue, je démissionne de mon rôle de déléguée
des délégués !
TERESA,
l’air menaçant - Moa aussi !
TIFFANY
- T’es pas déléguée, Teresa. (Au Père Ralph)
Enfin bref, je veux qu’elle débarrasse le plancher dès ce
soir, c’est clair ?
TERESA,
toujours l’air féroce - Attention à cé qué
tou va répondré ! Jé dé zami qui peuvent té
faire ta fête, hein...
TIFFANY
- Et ce ne sont pas des menaces, mon père, ce sont des promesses.
Réfléchissez. C’est cette petite pouf ou votre physique d’Apollon...
Bien,
nous voulons une réponse dès ce soir. Ne vous foutez pas
de nous...
TERESA
- Sinon, couic !
TIFFANY,
reprenant après son amie - COUIC !
Les deux élèves quittèrent la pièce, laissant le Père Ralph seul avec sa conscience. Lui qui était si beau ne voulait en aucun cas être défiguré. Sa décision était prise. Il prit une feuille de son bloc-notes et y inscrivit ces quelques mots :
Mademoiselle Adriana Garrison est priée de plier bagage et de quitter l’établissement aussi vite que possible.
Il
mit le papier dans une enveloppe et fit porter ce mot à l’élève
en question. Rien ne valait son physique. Il tuerait cent fois s’il le
fallait pour conserver les doux traits de son visage.
FIN DE L’EPISODE
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