Tiffany RichardsShannon MorrisAlexandra PetersonGregory FitzpatrickVince D’AngeloMary Frances CobbsRosalie BallDillon WarnerCassidy ByronSteven AndersSoeur DorisSoeur JaninePθre Ralph Chamberlain

Santa Barbie Rose
ou le collège des coeurs à vif brûlés par les feux de l’amour, gloire et beauté

STARRING

Selma Blair as Tiffany Richards
Beverley Mitchell as Shannon Morris
Britney Spears as Alexandra Peterson
Freddie Prinze, Jr. as Gregory Fitzpatrick
Randy Spelling as Vince D’Angelo
Jennifer Love Hewitt as Mary Frances Cobbs
Krissy Carlson as Rosalie Ball
Chris Klein as Dillon Warner
Leelee Sobieski as Cassidy Byron
Eddie Cahill as Steven Anders
James Van Der Beek as Ronald Brooks
Brendan Fehr as Nick Jennings
Mare Winningham as Soeur Doris
Susan Lucci as Soeur Janine

SPECIAL GUEST STAR
Richard Chamberlain as Father Ralph Chamberlain

ALSO STARRING

Chuck Norris dans le rôle de Inspector Barney McClurck
et Tori Spelling dans le rôle de Loretta Cobbs

Saison 2 - Episode 1

Vingt minutes après la découverte du cadavre de Nick par Mary Frances, la police était sur les lieux. Encore sous le choc, Mary Frances avait téléphoné à sa soeur aînée, Loretta, pour qu'elle vienne la chercher. Lorsque Loretta arriva, elle remarqua qu'un inspecteur discutait avec le Père Ralph tandis que Bernadette essayait de réconforter Mary Frances. Loretta s'approcha d'elles.

LORETTA – (A Bernadette) Merci de vous être occupée d'elle.(A Mary Frances) Allez, c'est fini, ça va. Tout va bien, d'accord ? Calme-toi, ça va aller. Je vais te ramener à la maison pour quelques jours, tu pourras te reposer...

 Mary Frances, qui pleurait à chaudes larmes, répondit d'un léger signe de tête. Son mascara avait dégouliné sur ses joues et effacé une partie de son fond de teint.
Mary Frances n'était vraiment pas belle à voir. Loretta la saisit par les épaules et se dirigea vers le Père Ralph, avec lequel elle souhaitait s'entretenir brièvement.

LORETTA – Mon père, je peux vous parler une minute ?
PERE RALPH – Naturellement. Faites, mon enfant, je vous écoute.
L'inspecteur de police toussota alors.
PERE RALPH – Oh, je ne vous ai pas présentés ! Voici l'Inspecteur Barney McClurck de la police de Plouckytown. C'est lui qui est chargé de l'enquête sur le décès de Nicholas Jennings. Et voici Mesdemoiselles Cobbs, Loretta et notre témoin-clef, Mary Frances,
ex-Miss Plouckytown élue à sept reprises, et qui a découvert le cadavre ce soir à l'issue du concours, il y a moins d'une demi-heure.
Loretta et l'Inspecteur McClurck se donnèrent une poignée de main polie mais ferme.
LORETTA, au Père Ralph – Oui, comme j'allais vous dire, mon père, je vais emmener Mary Frances passer quelques jours dans notre maison de campagne. Ca ne vous dérange pas ?
PERE RALPH – Pas le moins du monde. Comme je dis toujours, un élève en moins, c'est des emmerdes en moins. Et surtout, ne nous la ramenez pas avant qu'elle soit complètement remise...
LORETTA – Bien, merci pour votre permission. Il faut qu'on y aille. Inspecteur, ravie de vous avoir rencontré. Qui sait, à un de ces quatre, peut-être ?
McCLURCK – Mais sûrement ! Vous pensez pas que j'vais vous lâcher de sitôt ! Avec un témoin de la plus haute importance sous le bras ! Allez, au r'voir, ma p'tite dame.

 Pendant ce temps, tout près, Tiffany était au téléphone avec Shannon, à qui elle racontait la soirée.
TIFFANY – Shan, tu m'écoutes ? J'ai réussi à battre Mary Frances, Cool, hein ?
SHANNON – HypraMégaGigaCool ! Qu'est-ce que t'as gagné ? Des produits de beauté ? Au fil des ans, Mary Frances, elle en a eu une vraie montagne...
TIFFANY – Ouais, j'ai eu des produits de beauté: un an de shampooing antipelliculaire gratuit et j'ai même eu du mascara pour les cheveux ! J'suis trop contente ! C'est vraiment dommage que t'aie pas pu venir au dernier moment...
SHANNON – Oui je sais, mais j'avais une tonne de travail...
TIFFANY – C'est bizarre, on est dans la même classe et moi, j'avais rien à faire...
SHANNON – C'est parce que tu fais plus de latin ! Elle nous en donne toujours des tonnes, Soeur Janine ! Ecoute, là d'ailleurs, il faut que j'y retourne alors Bye, hein, merci d'avoir appelé !
 En réalité, Shannon n'avait pas le moindre devoir à terminer mais elle ne pouvait tout de même pas dire à Tiffany qu'elle avait préféré rester avec Vince au lycée. Elle préférait attendre pour lui annoncer la nouvelle et avec Vince, ils avaient décidé d'aller tous les deux le lui dire.
VINCE – Des devoirs de latin, quand même, Shan, t'aurais pu trouver mieux !
 
SHANNON – Je sais, mais c'était ça ou lui dire que j'avais passé toute la soirée au confessionnal ! Elle est naïve mais quand même pas à ce point-là...
VINCE – Oh ben tu sais, elle a bien cru qu'elle me plaisait, alors...
SHANNON – Oui, bon, passons à autre chose, tu veux ?
Mais le téléphone retentit à nouveau. Shannon décrocha et –Oh, surprise ! – c'était re-Tiffany.
TIFFANY – T'as raccroché avant que j'te raconte la meilleure !
SHANNON – Bon, ben, accouche !
TIFFANY – Nick Jennings est mort ! Mary Frances l'a trouvé éventré dans les toilettes !
SHANNON – Tu veux dire, mort, vraiment mort ? Comme décédé, cadavre, macchabée ?
TIFFANY – Exactement. Mary Frances est bouleversée. A ce qu'il paraît, c'est pas joli-joli.

Effectivement, il n'y avait rien de "joli-joli" dans cette affaire et le lendemain, une fois que la nouvelle s'était répandue dans toute la région, Soeur Doris et Soeur Janine vinrent frapper au bureau du Père Ralph, suivies d'une femme "d'âge mûr".
PERE RALPH – Entrez, c'est ouvert !
Soeur Doris et Soeur Janine entrèrent donc, suivies par la nouvelle arrivante.
SOEUR DORIS – Mon père, permettez-nous de vous présenter la personne qui va remettre un peu d'ordre dans cet établissement...
PERE RALPH, l'interrompant – Ah ! Enfin une nouvelle femme de ménage !
SOEUR JANINE, avec sa délicatesse naturelle – Non, pas tout à fait. Il s'agit de la...
LA FEMME, coupant à son tour -...Mère Supérieure Conchita San Amor. Ravie de vous rencontrer enfin, après tout ce qu'on m'a dit sur vous. Bien, bref. L'académie m'a chargée de venir vous prêter main forte à la tête de cet établissement suite aux tragiques évenements de la nuit dernière.
PERE RALPH, quelque peu surpris, mais courtois – Bien, dans ce cas, soyez la bienvenue. Inutile de perdre du temps en bavardages, Soeur Janine va vous montrer votre bureau.
MERE CONCHITA – Bien, dans ce cas, allons-y. A bientôt, très cher.
PERE RALPH – Oui, oui, c'est ça.
Sur ce, les trois religieuses quittèrent le bureau du proviseur de Santa Barbie Rose.
 
 Dans le hall, Tiffany alla trouver Dillon.
TIFFANY – Sa-lut D-i-l-l-o-n ! Ca gaze, han ? 
DILLON – Affirmatif. Et toi, comment qu'c'est ?
TIFFANY - Moi, tout va pour le mieux ! Je suis ENFIN Miss Plouckytown et ce salopard de Nick n'est plus de ce monde !
DILLON, outré – Enfin, Tiff ! Modère tes propos, je te prie ! Tu es dans un lieu sacré ici. Je te trouve bien désinvolte, tu sais. Si tu continues comme ça, tu fileras un mauvais coton !
TIFFANY – Excuse si je t'ai choqué. Mais quand même le coup qu'il a fait à Lex, Greg et Cassidy, c'est gonflé, tu trouves pas ?
DILLON – Si, sans compter que ça a eu des répercussions sur Steven et Rosalie.
TIFFANY, avec son air soupçonneux – Je sais. D'autant plus de suspects...
DILLON – Tout de même, quelle sordide histoire !En arriver là, c'est quand même un monde !
TIFFANY, toujours mauvaise langue – Oui, enfin, sans vouloir être méchante, il l'avait cherché...Maintenant, de là à dire qu'il méritait ça...Enfin, bon débarras quand même.
DILLON – Oui, bon, je suppose que c'est pas pour ça que t'es venue me voir ?
TIFFANY, prenant soudain une mine radieuse avec un large sourire bien niais – Effectivement. Je suis venue te voir pour savoir si tu veux bien sortir avec moi...
DILLON, réfléchissant – Voyons...Tu es petite, pas très fut-fut, mauvaise langue d'un côté et de l'autre, tu es notre nouvelle Miss Plouckytown, ce qui pourrait donner un bon coup de collier à ma cote de popularité...OK, je marche !
TIFFANY, ravie – OUAAAAIIS ! J'AI UN COPAIN, EUH ! LA LA LA LA LA LERE !
Et elle se mit à bondir dans tout le hall, saisissant par le bras des élèves que, pour la plupart, elle n'avait jamais vus auparavant.
 
 Là où l'ambiance était nettement moins joyeuse, c'était à la chambre de Cassidy et Rosalie. Puisque le règlement interdisait qu'un élève dispose d'une chambre pour lui tout seul et que Jenny venait de partir, elles étaient obligées de continuer à cohabiter. A Tiffany, qui se retrouvait seule dans sa chambre suite au départ de Teresa, on avait laissé le choix entre Shannon, Alexandra et Mary Frances, qui avaient une chambre pour trois. Naturellement, Tiffany avait choisi Shannon. Bref, là n'est pas le propos. Une ambiance glaciale régnait donc entre Cassidy et Rosalie, cette dernière étant de surcroît brouillée avec Steven et Alexandra.
ROSALIE, d'un ton neutre, rompant la glace – Tu l'as tué ? Dis-moi si c'est ça. J'irai pas le répéter, je le haïssais au moins autant que toi, si ce n'est plus.
CASSIDY, lâchant un soupir de soulagement – Alors, c'est pas toi, Dieu merci ! Pour te répondre, non, ce n'est pas moi qui lui ai réglé son compte, à ce salaud. Quand j'ai su qu'il était mort, j'eu eu peur que ce soit toi qui l'aies assassiné. Tu me rassures.
ROSALIE – Bon, comme ça au moins tout est clair entrre nous. Ni toi ni moi ne sommes l'assassin. Mais alors qui ? C'est bien simple, il reste Greg, Alexandra et Steven.
CASSIDY, perplexe – Tu es sûre que c'est l'un d'entre eux ? Nick s'est foutu de nous tous mais on était sûrement pas les seuls qu'il ait doublés. Personnellement, j'ai du mal à me faire à l'idée de côtoyer l'assassin tous les jours...
ROSALIE – Pourtant, j'ai bien peur que si, tu sais. L'assassin est forcément du lycée, Nick ne venait pas de la région. Remarque, avec lui on pouvait s'attendre à tout. Il aurait fait n'importe quoi pour du pognon...
CASSIDY, intriguée – Dis donc, tu m'as l'air bien renseignée pour une pauvre petite victime...
ROSALIE, passant aux aveux – OK, j'avoue. Ce gros salopard me faisait chanter. Il avait tout découvert pour Greg et moi. L'enflure, il était hors de prix: trois dollars par jour !
CASSIDY, outrée – Trois dollars ? Le voleur ! Steven et moi, il nous faisait payer cinq dollars par jour !
ROSALIE – Alors, vous aussi il vous avait vus ! Quelle pourriture ! Il s'est bien foutu de nous, tiens ! Avoue que c'est finalement assez cocasse: il vous menaçait sûrement de tout venir me raconter et Greg et moi, il nous menaçait de tout raconter à Steven et Alexandra. Le salaud, il avait tout prévu. Il savait très bien qu'il ne dirait rien ni à Steven, ni à Alexandra...
CASSIDY – Tu penses, le profiteur ! Trop content de pouvoir faire chanter Steven et de coucher avec Alexandra ! Et le salaud, il a réussi à nous monter les uns contre les autres...Et son plan de te faire croire que je sortais avec lui...Ce mec était vraiment immonde...
ROSALIE – Entre nous, je m'demandais bien aussi c'que tu pouvais lui trouver...On aurait mieux fait de jouer cartes sur table depuis le début...Allez, j'te pardonne. Finalement, on est aussi responsable l'une que l'autre. On s'est fait avoir par un enfoiré qui a dû bien rire...
CASSIDY – Sans rancune. Merci de bien vouloir me pardonner. Tant qu'on y est, il faut qu'on parle de Steven. Tu sais, j'ai pas essayé de te le chourrer. Ca s'et fait comme ça, c'est tout...
ROSALIE – Inutile de déblatérer là-dessus pendant des heures. Je suis avec Greg, maintenant. Finalement, tu m'as aidée à choisir. Si Steven t'intéresse toujours, tu peux le garder...
CASSIDY – Non merci, ça ne marchera pas. Tout ce qu'il voulait, lui, c'était avoir deux copines en même temps. Maintenant, je l'intéresse plus. Et franchement, je vais pas m'en plaindre...
Elles éclatèrent de rire, heureuses d'être à nouveau amies.
 
 A l'heure de midi, Cassidy et Rosalie allèrent donc déjeuner ensemble, accompagnées de Greg. Tout trois allèrent s'installer à une table dans le fond. Pour ne pas repenser au meurtre, les filles s'efforcèrent d'orienter la conversation sur l'élection de cette année.
ROSALIE – Et quand je repense à la tête de Mary Frances quand elle a entendu que Tiffany Richards, cette pauvre petite vilaine, l'avait battue !
CASSIDY – Ouais, tu m'étonnes ! En plus, se faire battre par un thon pareil ! C'qu'elle peut être gamine, en plus, "la" Tiffany !
GREG – Arrêtez, vous êtes dégueulasses...Elle est gentille.
CASSIDY – Oui, mais c'est pas ça qui l'empêche d'être laide !
Cassidy et Rosalie éclatèrent de rire.
GREG – Vous direz ce que vous voudrez, moi, je l'aime bien.
ROSALIE – Si tu veux, mais n'empêche, la tête de Mary Frances AH AH AH AH AH
CASSIDY, recrachant son eau – AH ! Arrête, tu vas m'faire pisser ! C'est malin, maintenant par ta faute je suis toute trempée. Non, vraiment, t'exa...(changeant de ton)...gères.
ROSALIE – Ben quoi ? Qu'est-ce que t'as ? Pourquoi tu fais ces yeux de merlan frit ?
CASSIDY – Ben ça alors...Retourne-toi, tu vas comprendre. J'en crois pas mes yeux...
Rosalie et Greg, intrigués, se retournèrent et eurent alors une surprise de taille. Devant leurs yeux, semblant tenter de battre un record d'apnée, s'embrassaient Steven Anders et Alexandra Peterson.
 Rosalie et Greg se regardèrent. Ils faisaient maintenant exactement la même tête que Cassidy une minute auparavant.
 A ce moment là, le Père Ralph et la Mère Conchita entrèrent dans la cantine. Le père Ralph baratinait la Mère Supérieure sur l'excellente qualité des plats qui y étaient servis et le soin particulier qu'accordait le cuisinier à ce que tout soit toujours parfaitement réussi, cuisinier qui d'ailleurs était l'époux de l'infirmière avec laquelle il formait un couple charmant. Mais la Mère Conchita ne semblait guère accorder la moindre attention à ce qu'il lui racontait. Elle avait déjà repéré Steven et Alexandra et resta bouche bée devant eux.
PERE RALPH, lui expliquant – Vous voyez, je vous avais bien dit qu'ici la vie n'était pas triste !

 
 
 

A suivre prochainement...

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